La fièvre jaune est une maladie virale aiguë qui provoque des hémorragies. Elle survient sous forme d’épidémie et peut être mortelle.
Qu’est-ce qui cause la maladie ?
La fièvre jaune est une maladie infectieuse due au virus du même nom, aussi appelé virus amaril.
Comment attrape-t-on la maladie ?
Le virus est transmis à l’homme par les piqures de certaines espèces de moustiques : Haemagogus en Amérique et Aedes en Afrique. Ces derniers ont la particularité d’être surtout actifs en journée.
La fièvre jaune n’est pas contagieuse. Il n’y a pas de transmission de la maladie de personne à personne.
Comment se protéger contre les piqûres de moustiques ?
Les voyageurs peuvent prendre quelques précautions simples pour se prémunir des piqûres de moustique :
- Porter des vêtements couvrant le plus possible les bras et les jambes
- Appliquer un produit répulsif sur les parties découvertes
- Dormir sous une moustiquaire
Quel est le temps d’incubation de la maladie ?
Le temps d’incubation de la maladie est de 3 à 6 jours.
Quels sont les symptômes de la fièvre jaune ?
Dans 90% des cas, l’infection n’entraîne pas de symptômes.
Dans les 10% des cas restants, les symptômes font penser à une grippe avec une fièvre élevée et des troubles digestifs qui durent quelques jours. Après une brève amélioration, le virus provoque à nouveau de la fièvre, une jaunisse, d’où l’appellation de fièvre jaune, et des vomissements de sang. L’état du malade se dégrade ensuite rapidement : hémorragies diverses, atteintes importantes au foie et aux reins, coma… Parmi ces cas graves, la moitié des malades décèdent.
Quelles sont les personnes les plus à risque d’attraper la fièvre jaune ?
Les voyageurs qui séjournent dans des pays où le virus circule courent plus de risque de contracter la maladie. Ce risque augmente si le voyage a lieu pendant la saison des pluies. En effet, c’est durant cette période que les moustiques qui portent le virus sont les plus actifs.
Quelles sont les complications éventuelles dues à la maladie ?
Les complications surviennent chez 10% des patients, après une apparente amélioration. Elles sont sévères et atteignent différents organes. La fièvre jaune provoque des hémorragies au niveau de la peau, des muqueuses, de l’utérus et de l’abdomen. La maladie occasionne des insuffisances au niveau du foie, des reins et du cœur. La moitié des malades présentant ces complications meurent dans les 7 à 10 jours.
Existe-t-il un traitement contre la fièvre jaune ?
Il n’existe pas de traitement spécifique contre la fièvre jaune. La prise en charge des malades, à l’hôpital, consiste essentiellement à soulager leurs symptômes et tenter d’augmenter les chances de survie, par exemple en compensant l’hypotension et les hémorragies par l’administration d’une transfusion sanguine.